AET et ancien d'AFN

COMMANDEMENT SUPERIEUR  DES FORCES                               Alger, le 22 octobre 1961
                         EN ALGERIE  
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                           LE GENERAL                                            
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                                                                 ORDRE DU JOUR N° 9

                           Parachuté sous le feu le 19 juillett 1961, le 2ème RPIMa a conquis de haute lutte la tête de pont indispensable au renforcement rapide de la garnison de Bizerte puis à, sans désemparé, entrepris et réussi le dégagement des points stratégiques essentiels, ajoutant ainsi un brillant fait d’arme à son glorieux palmarès

                          Au nom des Forces d’Algérie, qu’il vient de rejoindre, je tiens à féliciter chaleureusement le Chef de Corps, les Officiers, les Sous-Officiers et les Parachutistes qui participèrent à cette action et surent répondre si magnifiquement à leur vocation  d’éléments d’avant garde et de choc

                          Je salue le drapeau du 2ème RPIMa, je m’incline au souvenir de ceux  qui tombèrent sous ses plis durant les journées du 19 au 22 janvier 1961

                                                                                                                AILLERET

Bizerte 19 juillet 1961, une bataille oubliée
Cela fait maintenant 6 mois que le président tunisien Habib Bourguiba, qui cherche à améliorer son image internationale et profitant des difficultés que rencontre la France avec le FLN, dont les négociations viennent d’être rompues, veut la forcer a restituer à la Tunisie la base aéronavale de Bizerte.
A partir du 7 juillet 1961, des déclarations agressives et les préparatifs d’un blocus de la base par l’armée et la garde nationale tunisienne, la France se prépare à riposter fermement
Face à l’encerclement des éléments de la base aéronavale par des éléments de l’armée tunisienne et des jeunesses néo destouriennes et aussi à l’intransigeance de Bourguiba dans les négociations en cours  on se dirige vers un affrontement.
Pendant ce temps en Algérie, le 2ème et le 3ème RPIMa sont mis en alerte et dirigés vers des aéroports où des avions les attendent
Les tunisiens ouvrants les premiers les hostilités le  2ème RPIMa embarque à Blida et s’envole vers 16h00 en direction de Bizerte le 19 juillet 1961
Vers 18h00 dans le ciel de Bizerte un grondement sourd annonce une vague d’avions arrivant par l’ouest.
Les pistes d’atterrissages étant sous le feu de l’artillerie tunisienne seules les 2eme et 3eme compagnies sautent à basse altitude.
Arrivés au sol les 2 compagnies prennent position  aux limites de la base, assurant une certaine sécurité et permettant l’atterrissage du restant du régiment.
A 6h00 du matin le 20juillet 1961, le 2ème RPIMa  engage l’opération « Colline » dont le but et d’assurer la sécurité éloignée de la base aérienne
Vers 16h00, les avions transportant le 3ème RPIMa se posent et le régiment se joint au 2 dans l’action de sécurisation de la base
Participeront aussi à la bataille, le 3èmeREI, débarqué le 21/07/1961, le 8ème Régiment de Hussard, débarqué le 22/07/1961, une section de la 60ème compagnie de Génie Aéroporté aérotransportée le 17/07/1961 ainsi que le 8ème Régiment interarmes de la base aéronavale.
Les combats vont durer 4 jours et 4 nuits et un cessez le feu prendra effet le 23/07/1961 à 00h00
Les tunisiens ont eu 720 morts et plus de 600 blessés. Un important armement à été saisie.
Militaires français tombés au champ d’honneur durant la bataille de Bizerte
Marine : 4. Armée de l’Air : 2. 2ème RPIMa : 10. 3ème  RPIMa : 9.
Le général Ailleret, dans son ordre du jour n° 9 du 22 octobre 1961, à reconnu la valeur du 2ème RPIMa (voir bas de page)
Contrairement a ce que l’on pouvait croire, beaucoup d’appelés se sont retrouvés dans cette bataille car le 2ème RPIMa était composé à plus de 50% d’appelés et il y avait des appelés aussi au 3 dont l’auteur, d’un des rares livres qui retracent les évènements de Bizerte, était sergent  à la 2ème compagnie du 3.
Dans un autre livre qui traite du même sujet, Patrick-Charles Renaud indique lui-même que des appelés sont présents au 2 quand l’un d’eux répond à un appelé de l’armée de l’air sur la base de Blida où les paras étaient en alerte :
‘’ l’un d’eux (un aviateur) se hasarde et pose (au para) la question rituelle :

" .............................
                                   Tu es appelé ou tu es engagé ?
                                   J’suis appelé.
                                   Tu as encore combien de temps à tirer ?
                                   Trois semaines
                                   Et cela ne te gêne pas de partir là-bas ?
                                   Oh non, comme cela on finira en beauté ‘’

                                                                                               ............................
Et malheureusement pour 19 d’entre eux cela ne c’est pas terminé en beauté
Maintenant on peut se demander comment des appelés ont été amenés à se battre dans un pays étranger, je veux bien que sur la base de Bizerte on a pu considérer qu’ils étaient encore en France, mais à partir du moment où ils ont commencé à sortir de la base, à partir du moment où ils sont rentrés dans Bizerte ?
Aujourd’hui personne ne parle plus de ces évènements, ni de ceux qui sont tombés là-bas.
Encore des victimes  oubliées de la guerre d’Algérie mais le 19 juillet 2013 j’aurai une pensée particulière pour ces camarades
Cet article a été rédigé à partir d’élément pris sur le Web, et sur des livres traitants de cette période
Bibliographie :
‘’Le dégagement de la base de Bizerte’’ de Loïc Chardon,’’ la bataille de Bizerte’’ de Patrick-Charles Renaud et ‘’ Les loups sont entrés dans Bizerte’’ de Philippe Boisseau, sergent appelé du 3ème RPIMa

« Est-ce que quelqu’un peut penser raisonnablement, qu’élu président, il aura une majorité présidentielle uniquement avec son parti ? Cela n’est pas possible, mais ça n’est pas souhaitable parce que ce serait un hold-up »

C'est notre président de la république en février 2017 à Angers

Ma première réflexion portera sur le nombre d'électeurs qui n'ont pas jugé utiles de se déplacer. Un électeur sur  deux s'est abstenu de voter. A chaque élection législative ce pourcentage augmente et chaque fois quand ils en parlent, nos éminents députés ont tous annoncé qu'il fallait faire quelque chose pour endiguer cette tendance. Et qu'ont ils fait? Pas grand chose si l'on regarde cette élection, si on ajoute aux abstentions les blancs et les nuls cela donne 52,37 % d'électeurs inscrits qui n'ont pas donné leur avis

Quand le mouvement "En Marche" revendique 28,21% des suffrage exprimés il ne représente en réalité que 13.43% des électeurs inscrits. Il en est de même pour tous les partis il faut diviser leur score par 2 pour avoir leur l'influence réelle. Et je n'ose faire le calcul sur les électeurs potentiel

L'ensemble des organisations et partis qui ont présenté des candidats à ces élections, ne représentent que 47,62% des électeurs incrits. Cela devrait ramener l'égo de certains à de plus juste mesure.

Pour ma part, depuis que je suis majeur j'ai toujours voté, car on m'a appris l'inportance qu'avait le droit de vote. On m'a appris que des hommes et des femmes s'étaient battus pour avoir ce droit et que même certains étaient morts pour ce droit. On m'a appris que l'on était pas isolé, qu'il y avait les autres et si seul on ne pouvait faire grand chose, ensemble tout était possible. L'histoire de France fourmille d'exemple allant dans ce sens. Mais hélas on n'apprend plus cela à l'école, on n'enseigne plus l'instruction civique alors ne parlons pas de la morale.......Mais on en paye le prix:les incivilités, le non respect de l'autre etc ....Il faudrait à l'école apprendre aux enfants les règles de la vie en communauté et aussi à quoi sert le vote mais continuer au collège et au lycée. On peut rêver !!!!

Mais revenons aux élections, je suis bien embété dimanche prochain j'ai le choix entre un candidats "en Marche" et une candidate, mon ex député, qui se présente sous la bannière "Majorité Présidentielle". Comme je l'ai déjà dit, mon député, était théoriquement socialiste, aujourd'hui elle ne veut plus entendre parler des socialistes, elle avait demandé l'investiture du mouvement "en marche", elle ne l a pas eue, alors elle s'accroche à ce qu'elle peut pour garder son siège, elle se revendique de la "majorité présidentielle". Comme a dit Jacques Duclos en 1969 quand il a fallu choisir entre Alain Poher et Georges Pompidou pour remplacer De Gaulle à la présidence " C'est bonnet blanc et blanc bonnet" Et moi je vais suivre son conseil je vais voter blanc.

Mon député est une femme. Elue pour la première fois en 2012, elle était aussi Maire de ma ville. Mais tres vite,comme le parti socialiste auquel elle disait appartenir, elle a connu des déboires, elle a perdue sa mairie. Sentant venir le vent du boulet,  madame la député a préféré ne plus faire référence au parti socialiste et elle a demandé l'investiture du mouvement " en marche". Mais elle ne l'a pas eu, alors que faire? Pour essayer de garder son siège elle se présente sous l'étiquette "majorité présidentielle". 

Comme beaucoup de députés, qu'ils soient des " les républicains" ou des "socialistes" elle a tournée sa veste , aux orties les principes socialistes. Qu'importe l'idéologie, pour eux, pourvu qu'ils soient réélus

Si elle est réelu ce ne sera pas avec ma voix, car contrairement à elle moi je suis fidèle à mes idées

« Macron se présente en tribun adepte d'un populisme désinvolte qui n'assume rien mais promet tout avec la fougue d'un conquérant juvénile et le cynisme d'un vieux routier »*

      Edouard Philippe           1^er ministre

qui a voté contre la loi sur la transparence sous Hollande mais est chargé maintenant de faire et d'appliquer la loi du même genre sous Macron

« Macron, ça ne marchera pas. Derrière cet hologramme, il y a une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois, de très grands intérêts financiers et autres qui ne se contentent plus d'avoir le pouvoir économique, ils veulent avoir le pouvoir politique »*

      François Bayrou             Garde des Sceaux

« Macron est un candidat sans projet car c'est le candidat sans conviction.Il change de discours suivant l'auditoire »*

Bruno Lemaire                     Ministre de l’Économie

« Monsieur Macron n'aura pas de majorité. Loin d'être le remède d'un pays malade,il sera, au contraire, son poison définitif »*

Gérard Darmanin                 Ministre de l'Action et des Comptes Publics

* lu dans le Canard enchaîné du 24 mai 2017

     On sait que La Fontaine a puisé l'inspiration narrative et morale de ses fables dans l’œuvre d’un plus ancien, l'écrivain grec Esope qui vécut entre le 7eme et le 6eme siècle avant J .-C. -

     Mais ce n’est pas pour vous parler de ce fameux fabuliste, ni pour étaler plus de culture que je n’en ai, que j’écris ce « billet ».

     Comme La Fontaine s’inspira d’Esope pour écrire, par exemple, la fable « le corbeau et le renard » nous avons aujourd’hui un mystérieux « cercle de défense » qui prétend rejouer l’histoire de "La grenouille et le boeuf" en s’inventant quelque « 750 000 adhérents », anciens combattants en Afrique du Nord ! Bigre !

     Et pour quoi faire, je vous prie ?

     Pour (re)dire dans une lettre au chef du gouvernement de la France, « au nom de ces 750 000 », (sic) tout le mal qu’il pense de la Journée Nationale du Souvenir et de Recueillement du l9 Mars !

     Et aussi, « ... Pour ne pas laisser la FNACA s’exprimer seule sur ce sujet comme si elle était la seule association représentative des AC d’AFN, (...) Pour occuper le terrain et prendre date pour continuer à exiger le retrait de Ia date du 19 mars».

     Vous connaissez la fin de la fable «.. .La chétive pécore s’enfla si bien, qu’elle creva... ».

     lci, à défaut de crever, notre grenouille est obligée de réviser ses prétentions à la baisse.

     En effet, la circulaire est accompagnée de la liste d’une vingtaine d’associations annoncées, parfois sans leur consentement, comme « signataires » de la démarche.

     Ce qui devait arriver arriva : le désistement officiel de l’une d’entre elles, par la voix de son président national, réduit d’un coup, de plus de 250 000 adhérents, la circonférence du fameux « Cercle »... !

     Sagement, en effet, la Fédération André Maginot, citée dans la liste, lui a fait savoir qu’elle ne participerait pas à cette action et ne signerait pas cette lettre.

     Et on comprend cette prudence quand on découvre que cette liste d’associations comprend, notamment, au milieu de groupuscules insignifiants, une fondation créée en pleine guerre d’Algérie, en 1961, pour venir en aide aux membres de l’OAS pourchassés par la justice.

     55 ans après, l’opposition au Cessez-le-feu du 19 Mars a bien toujours la même couleur et la même odeur ! '

Michel Sabourdy

L'Ancien d'Algérie n°557 Mai 2017

Nous avons un nouveau président mais nous risquons d'avoir les mêmes députés. La campagne des législatives n'est pas encore commencée que les girouettes se sont mises à tourner. Que ce soit au parti socialistes, chez les républicains , dans tous les partis c'est à la mode : on retourne sa veste

Il y a longtemps que l'on s'en doutait, Manuel Valls a superbement poignardé Benoit Hamon et vient ouvertement de rallier Manuel Macron. Et nombre de caciques socialistes de faire la même chose. Chez les républicains c'est pareil, après avoir dit qu'il retirerait sa candidature si il était mis en examen, Fillon s'est maintenu contre vent et marée pour le résultats que l'on sait.et certains ténors des républicains ne savent plus quoi dire pour encenser Macron. Quand à ceux qui semblent rester par fidélité à leurs idées, je pense qu'ils veulent surtout occuper les postes laisser libres par ceux qui ont trahi.

Toutes ces petites manœuvres ne sont pratiquées que dans un seul but : se faire réélire aux prochaines élections législatives. On comprend mieux le mal qu'ils se donnent pour y arriver quand on connaît le salaire et la retraite que touche un député de base

Salaire mensuel net : 5.581,05€ plus une indemnité pour remboursement de frais, qui n'a pas à être justifié, de 5770€ brut et sans parler de la somme servant à payer de 1 à 5 assistants parlementaires : 9.618€.

Retraite mensuel net : 1129€ net : voici la retraite que touche un député, pas pour 40 ans de cotisations comme dans la vraie vie, mais pour un mandat, pour 5 ans de cotisations. En moyenne les députés touchent 2700€ net par moi Mais le meilleur c'est que pour 1€ de cotisation à la caisse de retraite des députés, un député touche ……… 6,10€ de retraite. Devinez qui paye la différence !

Et quand un député n'est pas réélu ou ne se représente pas, les fonctionnaires et les membres des professons libérales retrouvent le poste qu'ils occupaient avant leurs élections. Mais les députés issus de la « société civile » se retrouvent sans aucuns droits, pas de chômage, pas de couverture santé, perte de 5 années de cotisations retraites. Pour compenser ils touchent pendant 5 ans 5.400€ brut qui peuvent être diminués de l'indemnité d'élu local si c'est le cas. On peut penser que la durée de l'indemnité est scandaleuse, 60 mois pour l'ex député contre 24 mois pour un chômeur. Et cette indemnité n'est soumise à aucune condition, ni diminution, contrairement à celle d'un chômeur lambda.

Mais, lors de l'élection de 2002, malgré le renouvellement massif dû au changement de majorité, seul 30 ex députés sur 577 ont bénéficié de ce dispositif, ce qui montre bien le peu de représentativité qu'a la société civile

Je ne sais pas pour vous, mais moi, c'est avec un état d'esprit différent que je choisirai celui pour qui je vais voter le mois prochain.

                                            Il y a cinquante-cinq ans les accords d'Evian, signés le 18 mars 1962, officialisaient la sortie de huit années de combats qui ont endeuillé et déchiré plusieurs centaines de milliers de familles de part et d'autre de la Méditerranée. Cette guerre, dont le nom était tu, a causé des souffrances et des douleurs dont la vivacité des souvenirs nous rassemble, aujourd‘hui, dans un méme hommage.

                                            Nous honorons la mémoire des combattants de ces conflits : les appelés et rappelés du contingent, les militaires de carriere, les membres des forces supplétives ou assimilés, les forces de l'ordre originaires de Métropole et d'Afrique du Nord.

                                            Nous n'oublions pas les civils de toutes origines, de toutes confessions, victimes d'exactions, de représailles, déracinés de leur terre natale et désemparés à leur arrivée en Métropole.

                                            Enfin, nous pensons bien sûr aux disparus civils et militaires.

                                            Le travail de mémoire est nécessaire d'abord, pour panser les plaies qui demeurent encore vives en France et en Algérie, ensuite pour les reconnaître toutes, afin de les rassembler dans une démarche de rapprochement des peuples.

                                            S'il faut inscrire le souvenir des victimes de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc dans notre mémoire collective, il nous appartient aussi de transmettre leur histoire aux plus jeunes de nos concitoyens. Pourque la paix, la solidarité et la tolérance s'érigent en ambition commune.

                                            Plusieurs initiatives annoncées l'année demiere, par le président de la République Francois Hollande, à l'occasion du discours qu’il a prononcé lors de la joumée du 19 mars, verront le jour cette année.

                                            L'exposition, sur les mémoires de la‘ guerre d'Algérie de l'Office National des Anciens Combattants, illustrée de témoignages de ceux qui ont vécu l'histoire sera présentée d'ici la fin de l'année 2017, avec le concours de l'Education nationale, dans les colleges et Ies lycées.

                                            Sous l'égide du ministére de la Culture les plus belles pièces des collections des musées français sur l'histoire de la France et de l'Algérie seront exposées au Mucem, à Marseille.

                                            Ces démarches historiques et mémorielles sont nécessaires pour lutter contre les tentations de raccourcis et de travestissements dont sont trop souvent l'objet les événements qui ont eu cours en Afrique du Nord il y a plus de cinquante-cinq ans.

                                            Nous appuyer, avec lucidité, sur l'histoire commune entre la France et l'Algérie est la seule voie pour tisser des liens d'amitié et de fratenité, pour que nos deux peuples regardent ensemble vers l'avenir.

@ L'Ancien d'Algérie - N’ 556 - Avril 20